Marguerite
4 juin 2019

Marguerite,
Je suis fascinée par ton portrait.
Tu es belle et pleine de VIE!
Le COEUR que forme ton visage me remplit de joie.
Cet AMOUR que tu as tant voulu « qu’il soit écrit partout »,
Il est gravé sur ton visage!
Tes yeux sont comme deux charbons ardents.
Tu ne cesses de me regarder avec compassion.
Ta bouche a bu au calice.
Tu as « recueilli les gouttes du sang du Christ qui se perdent ».
Ton sourire discret vient de ces deux torrents sur tes joues.
Au centre de ton visage, Marie porte un Enfant.
À « petit bruit », elle marche vers l’Infini.
Et d’elle sortent plusieurs rayons de lumière
qui entrent dans ta bouche.
Je comprends pourquoi tu la faisais passer avant toi.
Au pied de Marie… un berceau…
Il se voit à l’envers, mais il est à l’endroit
parce qu’il est vu par les yeux de ton cœur.
Il est ton charisme.
Tu inspires et expires cet esprit de l’étable.
Ta coiffe du côté droit ressemble au toit d’une église.
Tu es le sacrement qui est à l’intérieur.
En bas, un drapeau sur un monceau est cette pierre angulaire.
Ton menton s’y repose avec foi.
Du côté gauche, ton inclinaison remplie de tendresse,
me rappelle ton AMOUR pour Jeanne Leber.
Sur ta poitrine, une colombe, signe de paix!
Elle m’invite à la Pentecôte.
Elle est comme taillée en toi
et en même temps, elle prend son envol.
Tes mains contiennent la VISITATION.
Marie et Élisabeth se saluent.
Entre les deux, un feu de grâce me réchauffe.
Vient-il du VERBE INCARNÉ?
Un chemin qui commence par la croix,
m’invite dans cette tente trinitaire
où sont attendues les privilégiées.
Les pointes blanches me parlent de tes voyages-miracles.
Marguerite, jamais, je n’avais admiré ton vrai portrait.
Aujourd’hui, je le veux gravé dans mon cœur.
Merci d’être Marguerite
au visage en forme de CŒUR
au CŒUR de feu
à l’ESPRIT de l’étable
et à la MARIE VOYAGÈRE à « petit bruit ».
Ta fille, Jacqueline.